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Déchets dangereux : production stable en IDF

Paris.– En Ile-de-France, la production de déchets dangereux a peu varié entre 2020, date de la dernière étude réalisée par l’ORDIF, et 2022. Pour rappel, un déchet est considéré comme dangereux dès lors qu’il possède l’une des propriétés suivantes : explosif, inflammable, corrosif, irritant ou toxique pour la santé, écotoxique, mutagène ou cancérogène.

Tonnage stable

                Selon une étude publiée en novembre 2024 par Florian Lacombe pour l’ORDIF, 760.592 tonnes de déchets dangereux ont été collectés dans la région francilienne en 2022, contre 761.461 tonnes en 2020.

                La production de déchets dangereux est largement le fait des ménages (42 %), en comptant les résidus d’incinération, puis des activités économiques hors BTP (32 %). Le secteur BTP produit 26 % des déchets dangereux.

                « Les flux ménagers captés en Ile-de-France se composent principalement des résidus dangereux d’épuration de traitement des fumées d’incinération des ordures ménagères (14 %), des déchets d’équipements électriques et électroniques (16 %) et des véhicules hors d’usage (10 %) », détaille l’étude.

Traitement : valorisation ou décharge

                « Plus de la moitié des déchets dangereux franciliens (58 %) est orientée vers des installations de traitement recherchant une valorisation (récupération de l'énergie ou de la matière). Mais les décharges restent le principal débouché pour les déchets dangereux : 34 % de ces déchets sont enfouis en installations de stockage dédiées ou mines de sel. Il s’agit majoritairement de résidus de traitement de fumées d’incinération des ordures ménagères (46 %), mais aussi, notamment, de terres polluées (23 %) », note Florian Lacombe.

                Sur les 44 % de déchets dangereux franciliens qui sortent de la région, trois destinations se démarquent : les Hauts-de-France (10 %) pour les DEEE et résidus d’épuration des fumées industrielles, le Grand Est (8 %) pour les terres, l’amiante, les résidus d’épuration et les solvants, et la Normandie (10 %) pour les huiles et divers déchets dont des emballages.

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