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cours des métaux

Solarz disparition Azura

Marcel Solarz... jusqu'au bout

Posté par : Martine Chartier 08.03.2021 à 15h00

Disparu le 1er mars dernier, Marcel Solarz était une figure de la génération ancienne des récupérateurs. Il y avait ceux qui ne le connaissaient pas mais qui en avaient entendu parler, ceux qui le connaissaient et qui avaient fini par se fâcher avec lui, et les autres qui savaient qu’il fallait lui tenir tête. Marcel ne laissait guère indifférent avec son franc parler et son approche familière. Sur son profil LinkedIn, à la rubrique formation, il avait inscrit « dans la rue ».

Tombé très tôt dans la soupe de la récupération avec son père émigré polonais et la société familiale basée à Saint-Ouen, Marcel s’était spécialisé dans les papiers-cartons.

Après la création de CDI avec son frère Claude en 1960 (l’entreprise est vendue en 1991), il créé deux autres entreprises successivement dont CDIF à Pierrefitte-sur-Seine avec son gendre Éric Sonntag et l’une de ses filles, TER (Tri environnement recyclage)  à Athis Mons dans l’Essonne qu’il cède au groupe Paprec en 2019.

Entre-temps et pour ne pas perdre la main, Marcel rachète les sites d’Editrans à Arcachon, Angoulême et Bassens et lance Azura Recyclage en 2015. Ce boulimique de travail cachait bien volontiers sa passion pour l’histoire et l’art. « Je travaillerai jusqu’au bout », avait-il coutume de dire. Il a tenu parole.